Édito d’Avril : l’altérité est le moteur de la créativité

  • 25 avril 2024
  • Elus - Enseignants - Jeunes - Parents - Professionnels de l’animation

Actualités du réseau

Nos articles en mois d’avril mettent incontestablement en évidence le « faire ensemble », le besoin que l’on a les uns des autres, la nécessité, aujourd’hui plus que jamais, de redonner sens au mot « commun », de faire du commun.

Faire ensemble, c’est apprendre ensemble, apprendre de l’autre et donc reconnaitre l’autre dans ce qu’il est et dans ce qu’il fait.

Mais travailler ensemble c’est aussi accepter une part d’inconnu, c’est accepter l’expérientiel, c’est se respecter et s’estimer, c’est accepter de vivre dans un laboratoire rempli d’inattendu et de découverte, de conflit et de contradiction.

Et c’est aussi transformer les identités pour les rendre compatibles les unes avec les autres, après de nombreuses négociations, discussions, épreuves.

L’altérité est le moteur de la créativité. Ces espaces de création de communs deviennent donc essentiels dans un monde qui génère de la violence, dans un monde où des appareils de domination culturelle se développent.

Créer des espaces de débats et de co-construction c’est dire qu’il faut arrêter de réduire l’espace entre les normes et les conduites pour à contrario trouver entre les deux un espace inclusif qui laisse la place à chacun dans sa différence.

« Chaque espace est un lieu de possible » nous dit la rédactrice de l’article réseau Colo. Partir en colo, c’est ouvrir des espaces inexplorés, « c’est participer à une expérience commune, c’est tisser du lien social et se projeter en citoyenneté ».

« L’objectif en travaillant ensemble pour mettre nos forces en commun, c’est d’éviter de s’épuiser chacun de son côté » relève le réseau mobilités.

Réunir les jeunes et les élus comme le fait le CESEA, c’est se dire que la co-construction des politiques publiques est possible.

Participer à une création théâtrale comme celle de Dionysos c’est pour des jeunes « faire collectif, faire sens, faire famille, faire local, faire populaire… »

Le codéveloppement vécu, ensemble, par les coordonnateurs et coordonnatrices de politiques éducatives locales aura favorisé le développement des compétences relationnelles de chacun.

Et les « Classes Kayak » à Foix représentent un projet fédérateur qui transcende une activité et qui donne sens au concept de co-éducation.

Bonne lecture, collective ou individuelle