Donner des clés de lecture pour mieux agir sur le territoire sur lequel œuvre chaque professionnel. Tel est le sens donné aux cursus de formation des coordonnateurs et coordonnatrices de politiques éducatives locales.
Les 3 et 4 décembre 2020 c’est en présentiel, au centre universitaire de Foix, que le collectif s’est retrouvé pour deux journées de formation sur « Le projet de territoire » et sur les démarches participatives.
Laurence Barthe, Géographe – enseignante chercheuse à l’UT2J et Aurélie Corbineau ancienne maire de Verdun sur Garonne – titulaire d’un master 2 urbanisme et aménagement de territoire – ont accompagné le travail du groupe.
« Comment créer et animer un projet de territoire en intelligence collective ? » c’est sur cette question que les professionnel.le.s ont cheminé pendant deux jours.
A quoi sert un projet de territoire ? Comment accepter qu’une tension existe entre démocratie institutionnelle et démocratie citoyenne et qu’elle soit productive ? Comment passer de l’information à la collaboration ?
Construire un projet de territoire c’est vouloir répondre aux problématiques, aux enjeux qui se posent sur le territoire. Mais c’est avant tout « faire territoire », se coordonner, créer une unité qui va permettre de se comprendre, d’avancer ensemble, de développer des communs, de faire communauté. C’est aussi rendre le territoire viable, le faire évoluer, accompagner le changement positivement en mettant les acteurs en capacité d’agir. C’est enfin penser une gouvernance qui permette de construire collectivement, qui laisse chacun prendre place pour un projet durable. Ce n’est pas remettre en question la démocratie représentative, mais bien la renforcer par les effets de l’intelligence collective.
Au travers du témoignage d’Aurélie Corbineau, des apports complémentaires de Laurence Barthe, de l’intervention de François Fornero, Directeur Général des services de l’agglomération du Pays de Foix- Varilhes ou encore d’un témoignage virtuel de Vincent Benoit, élu à Arvieu dans l’Aveyron « Un village où les gens ont choisi de créer leur vie plutôt que de la consommer » les coordonnateurs et coordonnatrices ont élargi leur champ des possibles.
Lors de leur dernier séminaire de la fin du mois de janvier, ils devraient être ainsi en mesure de se projeter sur leur propre territoire et de rêver un « autrement ».
