Un grand coup de chapeau est ici donné aux animateurs, animatrices et ATSEM, qui, aux quatre coins du département, sont mobilisé.e.s pour l’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise.
Ça s’imposait pour eux, c’était comme une présence évidente, une envie d’être là, d’aider, d’accompagner, de faciliter le travail de ceux qui gèrent la crise ou qui sont en situation de vigilance. Les services enfance-jeunesse du département ont donc répondu présents, de manière complémentaire aux côtés d’enseignant.e.s également extrêmement mobilisé.e.s, mais aussi en gestion des horaires qui vont bien au-delà des pratiques habituelles, ou encore pour la gestion des vacances. Au-delà de leur complémentarité avec l’école ils ont ainsi mis en évidence leur capacité d’adaptation et leur engagement affirmé dans l’exercice de leur métier.
Il s’est agi, pour les animateurs et animatrices, non seulement de rendre plus douce la vie des enfants bousculés par les obligations de leurs parents, mais également pour certains, de redoubler d’idées et de propositions pour accompagner les parents et les enfants confinés chez eux.
Une autre façon de travailler qui laissera sans aucun doute des traces, qui interroge en tout cas différemment ce métier d’animateur, maillon indispensable d’un processus éducatif.
Des leçons de solidarité, un don de soi, un regard différent porté sur les autres… gageons que cette situation exceptionnelle apportera, une fois passée, la vision d’un avenir optimiste dans lequel chacun accordera plus d’écoute et de bienveillance à l’autre, quel qu’il soit, dans sa fonction éducative.