Nous le savons, le printemps est la saison des coquelicots, des cerises… et des Assemblées Générales.
Les PEP ne dérogent pas à la règle. L’association ariégeoise s’est réunie ce mercredi 15 mai pour une journée de travaux au Centre Universitaire de Foix, dans des conditions d’accueil XXL.
Une matinée consacrée au versant statutaire avec le rapport moral de la Co-Présidence.
Le contexte sociétal, les tensions sociales ou encore la maltraitance actuellement vécue par le monde associatif y ont été abordés. La situation de l’association et son projet ont été mis en perspective de cet environnement comme autant d’outils permettant de faire entendre notre voix pour une société plus solidaire et inclusive. L’action est aujourd’hui tournée vers les partenariats de sens et de solidarité , vers la recherche des équilibres de vie, vers la réaffirmation de la liberté associative reconnue parce qu’elle est porteuse d’initiative et d’utilité sociale. Les rapports d’activité et financier ont illustré cette parole politique, en décrivant par de brèves vignettes les évènements marquants de l’année 2023, sur les 14 sites d’intervention des PEP en Ariège.
L’après-midi a permis de remettre sur le métier, le travail engagé depuis un an vers la réécriture du projet associatif.
Trois groupes de travail ont planché durant plus de deux heures sur plusieurs questions que nous venons partager ici :
- la question de la place faite dans l’association aux personnes concernées par les actions que nous mettons en œuvre: comment mieux travailler avec les jeunes, les parents, les adultes accueillis, comment considérer leur apport, leur parole comme autant d’occasions de coopération, parfois comme une expertise de leur réalité;
- sur la façon d’entretenir et de développer des partenariats riches et constructifs: nous sommes de plus en plus nombreux à penser que c’est en faisant projets partagés ou causes communes que nous pourrons réaffirmer la place et l’importance du champ d’action de l’action éducative et sociale comme lieu de progrès, d’innovation et de cohésion;
- ou encore sur les clés pour œuvrer durablement dans nos associations: en effet les tensions sociales, les contraintes budgétaires imposées, ne doivent pas rejaillir sur les professionnels et sur les bénévoles, il faut encore plus trouver les modalités d’un bien vivre au travail, d’un sens réaffirmé et partagé, d’une écoute pour co-constuire du plaisir à faire projet associatif, d’un équilibre de vie qui attire les compétences.
Autant de points qui ont fait naitre des perspectives ambitieuses et prometteuses et qui seront repris dans les semaines à venir afin de concrétiser l’écriture du projet des PEP 2024-2028.
Les travaux ont réuni une large audience, notamment composée du réseau partenarial qui a répondu en nombre à cette sollicitation. Cette participation importante est un signe supplémentaire de la pertinence de nos questionnements, de leur degré d’actualité. Au-delà, elle est une invitation à poursuivre sur cette voie pour défendre collectivement notre désir d’un monde plus soucieux des vivant·es dans cette république sociale qu’appelait le temps des cerises.