Récemment ont eu lieu les Comités de suivi en Arize-Lèze et la tribune des jeunes sur l’agglo pays Foix-Varilhes.
Puisque l’expérimentation AJIR le permet, personne ne s’en prive ! C’est ainsi que diverses formes de rencontres entre jeunes et élus peuvent être testées et comparées entre les deux territoires pilotes.
Sur l’agglo, les élu·e·s présent·e·s à la tribune proposée récemment par Pierre Escaffit, référent local de l’expérimentation, parlent de la nécessité de « faire tomber les barrières » entre jeunes et élus.
Il s’agit par conséquent de casser des représentations mutuelles, de créer de la confiance, de se parler, de se prendre et d’être pris·e au sérieux. L’élu se rend compte que le jeune porte un projet avec engagement, imagination, ambition, sérieux. Et le jeune découvre que l’élu est accessible, à l’écoute, qu’il peut ouvrir les portes qui vont lui permettre d’accéder plus vite à ce qu’il recherche.
Quoi de plus efficient que le contact direct ? Une véritable éducation citoyenne… mais mutuelle ! Apprendre les uns des autres quel que soit l’âge, la fonction et l’expérience. Chacun fait un pas vers l’autre et en ressort grandi.
Modifier la perception que les décideurs peuvent avoir de la jeunesse, c’est aussi l’enjeu des comités de suivi des projets de jeunes organisés à plusieurs reprises en Arize-Lèze. Le dernier a pris, par contre, la forme d’ateliers participatifs.
Des temps de partage, de co-construction, animés par Camille Lefebvre, où chacun apprend de l’autre, des autres, ou chacun accepte la différence en la considérant comme une richesse, comme un atout.
Ce n’est plus une posture de “sachant” expliquant ce qu’il faut faire qui prédomine mais bien un temps où l’on partage ce que l’on pourrait faire ensemble.
A la surprise générale, les projets sont quasiment tous tournés vers le territoire de vie, local ou départemental. Cette remarque ne manque pas d’ouvrir des perspectives et de dynamiser les idées.
Le jugement de valeur n’existe pas dans ces espaces ; le projet “Rap” a par exemple autant d’importance que le projet d’installation d’une maison de santé citoyenne. Parce qu’ils veulent tous les deux contribuer au bien-être des populations locales et développer du lien social.
Ce qui domine, c’est le goût de construire, de créer, d’imaginer demain, de contribuer à la vie de son territoire, de l’augmenter.
Les deux démarches s’avèrent complémentaires et riches. Que l’on soit dans le cadre d’ateliers de co-construction en Arize-Lèze ou d’échange autour des projets des jeunes sur l’agglo, les constats sont partagés et les prises de consciences mutuelles.
Au final, ce sont des premiers pas vers un dialogue structuré qui pourrait bien rentrer rapidement dans les habitudes de fonctionnement et contribuer ainsi au développement local.
A suivre !