Depuis plusieurs années, et notamment depuis la crise sanitaire, les jeunes sont les premiers impactés par les crises sociales, économiques et environnementales en vigueur.
Parmi les dispositifs ou actions mis en œuvre à leur égard, le volontariat en Service Civique apporte une réponse concrète en leur permettant de s’engager dans des projets qui ont du sens. Ils regagnent ainsi souvent une confiance perdue en eux et peuvent se projeter dans un avenir plus optimiste et dans lequel il leur est proposé d’être des acteurs en conscience.
Ce dispositif, lorsqu’il est utilisé comme il doit l’être, lorsqu’il ne prend pas la place d’un emploi qui aurait pu être créé, est un outil efficient et valorisant.
Au travers d’une expérience structurante, le jeune volontaire se voit proposée une ouverture sur le monde et une introspection personnelle.
En rassemblant des jeunes de tous horizons, en leur permettant de se retrouver au sein d’organismes de médiation qui les accompagnent dans leurs parcours au travers d’une formation continue, le dispositif est un important levier de mixité sociale.
Dès septembre, ce sont 15 000 jeunes qui risquent d’être privés de cette opportunité, l’État, dans un contexte de restriction budgétaire, revoyant à la baisse les moyens alloués.
À la rentrée c’est ainsi 20% des postes de volontaires qui risquent de disparaître.
Cette décision, au-delà des jeunes, affecte également la capacité d’action des associations, des établissements publics et des collectivités qui accueillent ces volontaires.
Les structures associatives sont déjà particulièrement fragilisées et se retrouvent dans des situations d’incertitude ou de diminution contrainte de leurs activités. Le lien social qu’elles génèrent partout, au local, est ainsi mis à mal alors que les besoins sociaux augmentent de manière conséquente.
La plateforme inter associative pour le service civique a publié récemment un communiqué que nous vous invitons à découvrir.
