Le service jeunesse et le centre social de la ville de Tarascon ont largement contribué à la mise en place d’un évènement consacré à la commémoration des 80 ans de la Libération et aux 120 ans de la loi 1905 sur la Laïcité.
Dans ce cadre, la ville propose en effet une sélection de rendez-vous et spectacles visant à “faire République”.
Parce qu’il a reçu le soutien de la CAF par l’intermédiaire de l’appel à projet “Valeurs de la République”, le programme établi favorise l’accès des familles et des jeunes, aujourd’hui éloignés de ces préoccupations, à l’ensemble des manifestations comprenant également spectacles vivants et séances de cinéma.
La semaine du 19 au 25 novembre le cinéma communal proposera chaque jour un court-métrage pour ouvrir et inviter à la réflexion.
Place aux jeunes
C’est dans ce cadre que, le samedi 22 novembre à 18H sera présenté l’aboutissement du projet Lai’ciné, mené par un groupe de jeunes tarasconnais.
Depuis la rentrée, ce collectif, accompagné par le service jeunesse du Centre social municipal, s’est investi dans un projet autour de la laïcité et de la diversité, en partenariat avec Caméra au poing, dans le cadre du dispositif Passeurs d’images.
Ils ont réalisé un documentaire reflétant leur regard et leurs échanges sur ces valeurs essentielles du vivre-ensemble. Cette restitution sera riche avec la projection de leur film et d’une sélection de courts métrages explorant ces mêmes thématiques.
Mais avant cela, début novembre c’est Henri Peña-Ruiz, docteur en philosophie, qui accueillera le public dans l’espace culturel François Mitterrand pour une conférence sur le thème « Comment réfuter l’idéologie raciste ? ». Penseur engagé, Henri Peña-Ruiz partagera sa vision humaniste sur les grands enjeux de notre époque. (S’inscrire)
Dans la continuité et en clôture de l’évènement les samedi 29 à 20h30 et le dimanche 30 novembre à 16H c’est Jaurès qui sera raconté par son peuple lui-même interprété par Olivier de Robert.
« Dans un bistrot anonyme où le patron attend désespérément de nouveaux consommateurs, quelques habitués parlent de tout et de rien. Puis dans leurs protestations, leurs cris, leurs rires et leurs émotions contenus, apparait peu à peu Jaurès, le compagnon des humbles, le député des mineurs, le protecteur des petits gens… »
À ne manquer sous aucun prétexte…
