Quand des enfants s’ENVOL’ent vers l’excellence

  • 21 juillet 2025

Actualités des territoires Couserans-Pyrénées Art et culture

Cette année les enfants accueillis par l’association ENVOL, implantée dans le Volvestre ariégeois, filles et garçons de sept à onze ans, ont eu l’immense chance de prendre place sur scène aux côtés des artistes lyriques de La compagnie des Cadets, dans le cadre du XIVème festival lyrique organisé par l’association Remp’arts. 

Après quelques semaines de répétitions, ils ont pu partager la scène avec des solistes lyriques en participant à une opérette: «Papapapapa »

Cette opérette, dont la musique est puisée dans le répertoire mozartien, est chantée en français, compréhensible par toutes et tous, du plus jeune au plus ancien.

Rien de moins que la suite très actuelle de La Flûte enchantée, quand Papageno et Papagena se marièrent et eurent beaucoup (trop) d’enfants. Dix ans plus tard, leur vie est-elle aussi simple et heureuse qu’ils l’avaient imaginée ?

Ce spectacle familial est l’occasion de retrouver deux personnages extrêmement attachants dans une situation nouvelle.

Un spectacle sur la charge mentale des mamans et la difficile place à prendre pour les papas.

“Papapapapa” a pour originalité d’aborder un sujet curieusement inexploité en cinq siècles d’opéras : les parents.
De l’avis de toutes et tous, c’était lyrique, familial, humaniste et comique. Une expérience inédite qui a révélé les voix et incontestablement éveillé des vocations 

Un immense bravo aux artistes en herbe du Volvestre ariégeois et l’équipe « Envolesque » clame un grand MERCI pour cette collaboration inédite où le metteur en scène est venu manger avec les enfants à deux reprises avant d’enchaîner sur les répétitions.

L’éducation populaire, c’est aussi ça : créer des passerelles vers des univers qui peuvent paraitre lointains…et pourtant si proches et riches de sens !

Rien d’étonnant cependant avec Mozart ! Un musicologue ne disait-il pas de lui : “Chaussé du cothurne, il vacille. De plein pied dans l’humanité, c’est elle qui défaille !”