On s’y serait cru, à la colo.
Une colo intergénérationnelle dans laquelle chaleur humaine côtoyait plaisir et bien être.
Le samedi, c’était portes ouvertes ! Pour venir s’informer, s’inscrire sur des séjours, rencontrer, prendre l’air, jouer…
Il faut dire que le site s’y prêtait. Le pays des traces, à Saint-Lizier, avait réuni toutes les palettes de verts printaniers pour accueillir le public, entre la Tanière et le terrier. Même « la Georgette » a réussi à faire de-ci de-là son apparition. Qui sait, peut-être qu’un jour sa version nature sera présente dans toutes les colos… ?
Pendant que la Tanière recevait en son sein une conférence brillamment orchestrée par Emma et Julie, respectivement directrice et animatrice de colos, le terrier, lui, accueillait dans son antre une chasse au trésor endiablée.
Tout était réuni pour faire de ce moment un succès ! Et surtout pour promouvoir la colo dans ce qu’elle a de plus éducative, de plus inspirante, de plus faiseuse de liens, de plus inoubliable !
Et chacun a pu, s’il ne le savait déjà, découvrir que les colos ce sont des temps privilégiés pour la rencontre, la découverte, pour des activités au cœur de la nature … des temps qui permettent aux enfants, aux jeunes, de poser des regards différents sur eux-mêmes, sur les autres, sur leur environnement
Que la colo, c’est le moment de faire vivre à chaque enfant, à chaque jeune, à chaque animateur sans doute également, des occasions extraordinaires, des occasions où l’on prend le temps, où l’on se mesure face à l’inconnu parfois, où l’on prend confiance parce que l’on découvre qu’on sait faire des choses qu’on ne soupçonnait pas, parce qu’on sort de son cadre quotidien, parce qu’on ose, parce qu’on explore au-delà de ses limites parfois…
Que chaque colo, chaque séjour seront différents les uns des autres. Mais à chaque fois, ils permettront à chaque enfant, à chaque jeune, de vivre l’inoubliable, le moment dont on se souviendra longtemps, le moment où le collectif a pris tout son sens et a permis à chacun de s’émanciper, de se transcender.
Que chaque situation de colo permet à chacun de vivre ce qui va l’autoriser à se connaître lui, à aller au-delà de ce qui le prédestinait, à reconnaitre les autres et à se reconnaître dans les autres.
Nous avons donné la parole aux organisatrices principales : Virginie, Stéphanie, Lalie :
« Le festival des colos , ce samedi 17 mai, ce fut près de 250 personnes, familles, enfants, jeunes, professionnel.les et militant.es sans compter, les yeux fermés, près de 40 bénévoles et motivés de la première à la dernière minute, provenant de 11 structures investies pour l’évènement.
Alors voilà, maintenant nous allons attendre les retombées, urgentes pour soutenir le champ des colos, essentielles pour accompagner cet élan du Réseau des colos d’Ariège, méritées pour appuyer ce réseau innovant, transversal et intelligent.
Ce qu’il nous faut ce sont des inscriptions pour nos séjours et de l’intérêt politique. C’est urgent, essentiel et mérité !
Il nous faut encore du temps pour recommencer le festival, l’an prochain, avec les nécessaires ajustements.
Il nous faut du temps pour continuer le travail du réseau, une journée retour de séjours en septembre et un site internet pour le printemps prochain.
Et bon vent pour les séjours de l’été, à chacune et à chacun
Ensemble, nous existons ! »
La prochaine édition de cette newsletter laissera place à un retour plus complet sur cet évènement hors normes.
