Une formation pour les directeurs d’ALAE

  • 18 février 2020
  • Professionnels de l’animation

Actualités de la formation Aménagement des temps de l'enfant Complémentarité éducative

Inscrite au répertoire des formations départementales, la formation des directeurs d’ALAE vise à renforcer les compétences de ces professionnels et à leur permettre d’interroger leurs pratiques.

Il s’agit tout d’abord d’appréhender la spécificité de ces structures associées à l’école. L’ALAE est-il un temps de relâche après l’école ? Contribue-t-il à la réussite scolaire ? Est-ce que le mot associé est une terminologie décisive dans ce concept ?…

Explorer les objectifs recherchés, la place de la gestion des espaces, l’organisation des temps de l’enfant, la relation aux familles, la relation aux enseignants, la gestion de la formation des animateurs, la relation au territoire, la nature des activités et actions mises en place… C’est autour de ces premiers sujets que les participants à la formation ont pu échanger en cette fin de mois de janvier.

Mais comprendre là où on est c’est aussi d’abord, et sans doute avant tout, savoir d’où on vient. C’est donc également un parcours historique au travers des origines de l’alae que les directeurs présents ont été invités à faire.

Ils ont été amenés à se rappeler que la première circulaire concernant les ALAE ( CLAE à l’époque) est parue en 1973 grâce à l’action des Francas, que le syndicat des enseignants (SNI) adoptaient en 1950 une motion disant que l’œuvre d’éducation ne se cantonnait pas au 30h de classe mais qu’elle se prolongeait pendant les heures de loisirs de l’enfant, que la première école ouverte date de 1970 mais que le concept n’a pas duré dans le temps, que la question d’aménagement des temps de l’enfant a oscillé de dispositif en dispositif, au fil des ans et des divers ministères, sans jamais réellement trouver tout son sens…

Tout un cheminement, une introspection dans le temps pour que ces directeurs comprennent mieux le sens de leur action en la resituant dans le temps.

Une deuxième étape prévue en mars permettra de déconstruire la notion de projet et de l’appréhender, dans le véritable sens de son terme, comme un processus qui permet d’élever, de nourrir, d’accompagner vers et de changer le réel.